Seven days of nightmare

Nous sommes passé la fameuse semaine où nous devions nous rattraper Don et moi. D'ailleurs, cette semaine datait déjà de quelques mois. Les bébés étant de retour au manoir, nous avions droit à un party de pleurs réguliers et de réveils en pleine nuit. Mais à d'autres moments, c'était les rires hilarants car oui, les bébé avaient un penchant pour les gens qui se mouchaient bizarrement et le papier journal déchiré. Bref, c'était deux beaux petits garçons en santé. Surtout Nathan qui avait eu de a difficulté pour son développement, était d'ailleurs devenu encore plus énergique que son frère.

De mon côté, je me suis rétablit de ma blessure à l'épaule. J'en étais très heureux, car ça me permettait de retourner au labo pour le travail. Toutefois, j'y allais que un jour sur deux. J'avais proposé à Flack un échange pour éviter aux enfants d'être toujours coincé avec soit une nounou, ou de ne pas pouvoir voir un des papas sur les deux. Et puis, ça permettait à Flack de faire le travail qu'il aime tant, et d'avoir une petite pause des enfants....

Depuis quelques temps, je recevais d'étrange coup de fil. Souvent, la personne qui parlait à l'autre bout du fil raccrochait, et lorsque ce n'était pas le cas, il e disait quelque chose dans une voix changée en totalité, pour ne pas que je le reconnaisse. Cette personne ou ce suspect, m'appellait toujours d'un téléphone publique dans les heures 11:09, 9:11, après-midi comme le soir. Je ne comprenais rien du tout, et je m'abstenais d'en parler à Flack pour ne pas l'inquieter avec cette histoire. Il s'agissait sans doutes d'une jeune qui cherchait à m'effrayer.

Une journée, nous avons reçu un appel, une enquête qui commencait. Dans l'enquête, nous avions trouvé des éléments étranges, mais rien qui me faisait paniquer ou stresser plus qu'à l'habitude. Ça ne faisait que m'intriguer davantage. Nous sommes tout de même parvenu à capturer le coupable, qui fut traduit en justice le jour même, puisqu'il avait déjà assassiné trois victimes en cinq heures. L'affaire est rapidement allé aux oubliettes.

Nous fêtions tranquillement au bar tous ensemble, y compris mon amant. Ma mère gardait les petits, ce qui nous avait permis de sortir. Dans la soirée, j'en avais assez, alors je voulais rentrer chez moi. Je suis allé voir Flack.

-Don, je vais rentrer, je suis fatigué. Tu pourras revenir avec Danny et Lindsay ?

Messages : 813 Date d'inscription : 13/10/2010 Age : 46

Cela faisait un moment maintenant que notre « folle » semaine était passé. Ca avait été si bon de se retrouver Mac et moi. Je me sentais à nouveau homme et je dois dire que ca m'avait fait et me faisait encore du bien. Parce qu'on ne se faisait plus des semaines mais plutot des petites soirées rien qu'entre nous à l'appartement. Ca encore ca date un peu. Parce que maintenant, l'appartement, on n'y vit plus, on s'est définitivement installé au manoir, Suzy est venue s'y installer elle aussi, je sais très bien que ca fait plaisir à Mac d'avoir sa mère là.
D'ailleurs on s'est rapidement installé au manoir, on a pas vraiment vu le temps passer, mais la chambre pour les jumeaux a été fini dans les temps. Ils vivent avec nous maintenant. J'avais eu une periode de doute à un moment mais rien qu'en les voyant, je ne doute plus du tout de mon envie de devenir père. Mac aussi est très heureux et je le vois bien.

On a repris tout les 2 le travail, mais on ne travaille pas trop ensemble, vu qu'on alterne pour savoir qui reste au manoir et qui va travailler, comme ca, Mac et moi on profite au maximum des petits et surtout Suzy n'est pas seule au manoir. Enfin, elle n'a jamais vraiment été seule, elle a toujours Pantoufle et ma phase de désensibilisation fonctionne pas trop mal, je tousse beaucoup moins en présence de la boule de poil.

En ce qui concerne les petits, Nathan est autant en forme que son frère, le docteur Brenner avait raison, ils vont bien tout les deux. D'ailleurs, ce fameux docteur, je me suis rapproché de lui, je veux dire, on n'est plus juste docteur/patient, on est devenu ami, et je sais que je peux compter sur lui et qu'il peut compter sur moi.

On était un peu trop concentré sur une enquete ces derniers jours pour vraiment parler d'autre chose. D'ailleurs, on l'a enfin bouclé cette enquete et exceptionnellement ce soir Suzy garde les petits seule au manoir on se retrouve, l'équipe, Mac et moi pour « fêter » la mise sous les barreaux du criminel.
Mac était fatigué et il voulait rentré tot, alors que je préférais rester encore un peu. Je sais que cette histoire l'a affecté, mais il me semble qu'il y a autre chose mais je ne veux pas l'embeter avec ca. Je le laisse repartir. Je rentrerai plus tard. Ca fait du bien de décompresser.

T'inquietes je renterai pas tard. A tout à l'heure.

Je l'ai embrassé et il est parti. Je suis resté avec les autres et puis au bout d'un moment tout le monde a décidé d'un « commun » accord de rentrer chez lui. Danny m'a ramené au manoir.

Don a accepté de rentrer avec Danny, alors j'ai prit les clés et je suis partit. Je prenais des routes secondaires car je n'avais pas envie de croiser le traffic. Je n'avais pas envie d'arriver au petit matin au manoir. En roulant, une petite musique douce jouait, ce qui me rendait davantage fatigué, mais je tenais le coup et j'avais hâte de me coucher. À un moment donné, j'ai apperçu quelqu'un sur le bord de la route, qui ressemblait à Claire sur beaucoup de point. J'ai cru halluciner. La personne a disparut, et sur le coup de la curiosité, je suis allé dans le cul de sac où j'avais cru que cette même personne avait disparue. Devant moi : une cloture et derrière la cloture, une ombre. Je tentais de voir l'ombre, mais j'avais eu un mauvais présentiment. Alors que je mettais marche arrière, j'ai entendu la vitre se fracasser et j'ai sentit quelque chose m'entrer dans le cou. J'ai touché et j'ai sentit une fléchette, comme celles qui endormait les animaux. J'ai reculé brutalement et j'ai tenté d'avancer, mais j'ai rapidement terminé mon trajet dans un poteau, à quelques mètres plus loin. Je suis sortit de l'Avalanche et avec peine et misère, j'ai marché où je voyais des caméras de surveillance, pour qu'on me reconnaisse pour trouver les coupables. Je suis tombé sur le sol et je me suis endormis. Par la suite, des hommes cagoulés sont venu me chercher, des hommes assez musclés. Ils m'ont mit dans une van aux vitres teintées et je suis disparut, laissant mon Avalanche sur les lieux, accidenté.

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Danny m'a déposé au manoir. Je n'ai pas vu la voiture de Mac, sur le coup ca ne m'a pas spécialement choqué. Le manoir est grand les abords le sont aussi et si ca se trouve Mac a garé l'Avalanche à un autre endroit. Je salue Danny qui repart et je rentre au manoir.
Les jumeaux étaient réveillés. Je suis allé dans leur chambre pensant voir Mac en train de s'en occuper. Mais j'ai vu Suzy à la place. Je comprenais pas tout. J'ai pris Nathan dans mes bras et Suzy s'occupait de Dane.

« Mac n'est toujours pas arrivé ?
- Non, je pensais que vous rentriez ensemble. »

J'ai compris que quelque chose ne se passait pas comme prévu. Mac devrait n'importe comment être rentré avant moi. Mais je ne savais pas quelle route il avait pris. Il y en avait plusieurs pour rentrer au manoir.
J'ai reposé Nathan dans son lit et je suis sorti pour tenter d'appeler Mac sur son portable, si ca se trouve, je me faisais juste mes films et il avait eu un probleme avec l'Avalanche. Le téléphone semblait sonner dans le vide et je suis tombé sur la messagerie. J'ai pas laissé de messages. J'ai tenté de le rappeler plusieurs fois. Vu qu'il ne répondait pas, j'ai commencé à m'inquiéter. Je suis rentré à nouveau.
C'est bon j'étais inquiet maintenant. Je ne pouvais rien faire pour le moment. Il faisait nuit dehors et je ne pouvais pas me lancer dans des recherches qui ne menerait de toute facon nulle part, parce qu'avec la nuit, la visibilité est quasi-nulle. Donc il fallait que j'attende le lendemain. Je sentais bien que la nuit allait être longue.
J'aurai peut-être dû épargner Suzy mais elle a bien vu que j'étais stressé.

« Qu'est ce qu'il se passe, Don ?
- Rien rien
- Où est Mac ?
- Il va rentrer rassure toi.
- Don, j'ai pas besoin qu'on me ménage, je suis peut être vieille mais je veux savoir où est mon fils ?
- … J'aimerai bien le savoir moi aussi
- Comment ca ?
- Il est parti avant moi de la soirée, il n'est toujours pas là et il ne réponds pas sur son portable.
- Il a dû avoir un accident, ou son portable est en silencieux, rassure toi, tu verras demain, il rentrera en pleine forme.
- J'espère
- J'en suis sûre, Mac est comme son père.
- Je l'espère. Je suis désolé de t'avoir fait veiller si tard. Tu peux aller te coucher maintenant, je prends la relève.
- Nathan n'a pas trop dormi, mais maintenant, ca devrait aller. Mais Dane est moins fatigué que son frère.
- D'accord, merci Suzy. Tu peux aller dormir tranquille.
- Bonne nuit Don
- Bonne nuit »

Elle m'a mis Dane dans les bras. C'est vrai qu'il n'avait pas l'air trop fatigué. Je le regardais, je lui caressais la joue, mais en même temps, je me suis mis à pleurer. Je sais que c'est stupide. Mais j'ai comme l'impression que Mac n'a pas juste eu un accident.

Je passe le reste de la nuit eveillé dans la chambre des jumeaux, par contre, eux, ils dorment. Mais c'est mieux comme ca.
Dès que les premiers rayons de soleil sortent. Je sors aussi, je prends ma voiture et je fais le trajet pour aller travailler, et là sur le bord de la route un peu en contrebas dans un chemin, je vois l'Avalanche de Mac qui est contre un poteau, accidentée. La vitre conducteur étant explosé, je peux voir qu'il n'y a personne. Je me met à paniquer. Mac a disparu. Je retourne au manoir. Je ne sais pas trop ce que je dois faire des jumeaux et de Suzy, ils sont peut être eux aussi en danger au manoir. Mon premier reflexe en voyant la voiture, ca a été surtout de ne rien toucher. J'ai directement appelé Stella pour lui expliquer ce qu'il se passait. Mais sans en savoir beaucoup plus. Puis j'appelle des collègues en qui j'ai une totale confiance et je les envoie au manoir pour qu'ils surveillent le manoir et que mes enfants et ma belle-mère soient en sécurité. Moi je me rends au labo de la police scientifique.

Day 1...

Je me suis réveillé avec beaucoup de difficulté, complètement désorienté et encore sous les effets du tranquilisant. Au bout de quelques minutes, je suis parvenu à me leger sans tomber. J'ai tenté de marcher, mais une chaîne à ma cheville m'en empêchait. Après un éclair de lucidité, j'ai observé la pièce comme je le pouvais de mon petit coin sombre. Cette salle était au sous-sol, une seule fenêtre à barreaux procurant le peu de lumière qui y entrait. Il s'agissait d'un grande salle, avec plusieurs couloirs en cul de sac, où au fond de chacunes d'entres-elles se trouvaient des instruments de tortures différents. Rien qu'à voir tout ça, j'en avais des frissons qui me parcouraient tout l'échine. Je savais que j'allais vivre de bien mauvais jours ! Dans un petit coin de la pièce, j'ai pu appercevoir une caméra, ressemblant fortement à une webcam. Il ne manquait plus que ça !

Peut-être une ou deux heures après, des hommes musclés sont entrés. Je les ai regardé de mes yeux provocateurs : il n'était d'aucnes questions que je me laisse faire devant des brutes, bien qu'ils soient nettement plus musclés que moi. Mais souvent, ils ont seulement du muscle et moins de matière grise. Une baguarre a éclaté. J'étais très désavantagé en raison de la chaîne, mais je ne me débrouillait pas trop mal. Mais vers la fin du combat de quelques minutes, j'ai eu droit à un coup de point sur le nez, me le cassant du même coup. Ce n'était qu'on avertissement pour les jours qui allaient venir... Ils ont quittés la pièce, me laissant seul le reste de la journée.

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J'étais en panique totale. C'est bon, je commencais à avoir ma dose. Je suis rapidement arrivé au labo de la police, certains de mes hommes étaient déjà en poste au manoir et d'autres restaient près de la voiture de Mac pour que personne ne touche la scene avant notre arrivée. Mais avant il me fallait parler aux membres de l'équipe de Mac.
A 7h40 on était tous réunis dans la salle de réunion, ca me fait bizarre d'être le seul à savoir pour le moment. J'en ai parlé à personne, pour le moment. A part Stella a qui j'ai raconté rapidement le peu d'éléments que j'avais.
Une fois que tout le monde a été réuni dans la salle. Il était 7h50.

« Si je vous ai demandé à tous de venir, c'est que... Mac a disparu... J'ai retrouvé sa voiture en venant ici ce matin, mes hommes gardent le perimètre et ma famille enfin ce qu'il en reste est en sécurité. »

Par la suite on a parlé on a commencé à chercher qui pourrait lui en vouloir, et la liste était longue. Adam était prêt à enregistrer tout ce que je pourrais lui demander. C'est pas un génie de l'informatique pour rien. Puis à 7h59 précise, j'ai reçu un message. Il s'agissait d'un lien internet. Je ne savais pas quoi en penser. J'ai passé le lien à Adam qui l'a affiché sur le grand écran de la salle et qui m'a dis que ce qu'on allait voir était aussi enregistré dans la salle des serveurs.
Le lien menait à un site internet enfin à la projection d'une webcam. J'ai pu voir Mac. Ca confirmait ma thèse de l'enlèvement. Je restais là immobile pour le moment. Adam m'a indiqué qu'à première vue la webcam était une webcam 360° et HD... Donc je serai au première loge et en haute définition pour voir tout ce qu'ils allaient faire à Mac. D'ailleurs, elle s'est détaché quelques minutes de Mac, et a fait le tour de la pièce, et ce que j'ai pu apercevoir ne me plaisait pas du tout. Je commençais a etre mort de peur. Puis la caméra est revenu sur Mac avant de faire un plan sur l'entrée et là on a vu 2 mecs balèzes rentrer. Ils ont fondu sur Mac. Mon mari s'est bien défendu au départ, mais il était entravé et forcément ca n'a pas joué en sa faveur et il s'est pris un coup de poing dans le nez. J'ai vu un peu de sang couler. Puis à 8h46 précise, la connexion a été coupée. Je l'avais vu 45 minutes et déjà ca avait suffit à bien me faire peur. J'avais remarqué que les hommes étaient vêtus de tee shirt noir avec un nombre « 11 » écrit en blanc sur les tee shirt. Je m'attardais au moindre petit détail.

« Adam, dans la zone où a été découverte l'Avalanche, j'ai vu des caméras de surveillance, tu peux avoir les enregistrements ?
- Dans cette zone les caméras sont vieilles et c'est pas sur qu'on voit grand chose.
- Je m'en fous trouve moi une piste.
- Oui... Tou... Tout de
- Pardon Adam. Avec les vidéos de surveillance et cet enregistrements, trouve moi quelque chose qui puisse m'aider.
- Je vais faire mon maximum. »

Je suis sorti de la salle. Je ne sais pas combien de temps je vais mettre pour retrouver Mac. Mais je le retrouverai et c'est pas ces ravisseurs qui m'en empêcheront. Mais j'ai peur pour mon mari quand même. La salle semble très lugubre et j'ai pas vu que des choses me faisant plaisir.
Stella est venue me rejoindre peu de temps après que je sois sorti.

« Tu devrais rentrer te reposer.
- Alors que Mac est je ne sais pas où entouré de personnes que je ne connais pas et qui n'ont pas l'air de vouloir vraiment son bonheur, tu m'excuseras mais je préfère rester ici.
- T'es trop impliqué Don.
- On est tous trop impliqué Stella. Mais il n'y a pas meilleurs que vous à mes yeux pour le retrouver et puis le message était directement destiné à mon téléphone.
- Et vos enfants ?
- … Je sais Stella, mais je peux pas. Ils ont besoin de moi j'en suis conscient, mais... je peux pas Stella, j'ai peur de l'annoncer à Suzy, la pauvre, elle n'est plus toute jeune et je ne voudrais pas lui faire un trop gros choc.
- Tu ne reverras pas tes enfants d'ici à ce qu'on retrouve Mac.
- Il faudra bien. Mais je veux arriver à digérer ca.
- Tu ne penses pas qu'elle se doute de quelque chose ?
- Si, mais je veux pas qu'elle sache pour les images, et il faut que moi je les digère. Je vais rester au labo ou a mon bureau.
- Comme tu veux, mais pas de tentative solo.
- Vu les musclor qui sont avec Mac, je ne tenterai même pas.
- Si tu veux rester au labo, tu restes pas seul.
- Bien maman. »

Elle est partie ensuite. Je savais où elle se rendait. Elle allait sur la « scène de crime » relever des traces qui pourraient nous mener aux ravisseurs de Mac.
J'ai passé le reste de la journée au labo et j'ai écouté les conseils de Stella, j'allais voir Adam. Mais en ma présence il semblait trop nerveux alors je me « rabattais » sur Danny. Enfin, je n'étais jamais seul.
Puis le soir est arrivé et je suis rentré au manoir. J'avais en parti digéré ce que j'avais vu. Je suis arrivé au manoir j'ai remercié mon collègue, qui a pu rentrer chez lui. Puis on a eu une discussion Suzy et moi pendant que les jumeaux dormaient. Je lui ai expliqué ce qu'il se passait. Enfin, je ne suis pas trop entré dans les détails.

« Vous allez le retrouver ?
- C'est les meilleurs qui sont sur l'enquête. Je ne douterai jamais d'eux, c'est son équipe.
- Non je veux dire vivant ?
- Je ne peux rien promettre mais on va tout faire pour. D'ailleurs, c'est pour votre sécurité que Mark passe ses journées avec vous 3. C'est un collègue à moi et je lui fais confiance.
- D'accord.
- Va te reposer.
- Et toi ? »

Un des petits s'est mis à pleurer. Ce qui allait réveiller à tout les coups son frère.

« Moi, j'ai mes enfants qui me réclament.
- Bonne nuit Don et essaie de dormir.
- Je le ferai. Bonne nuit Suzy. »

Je suis allé m'occuper des enfants et une fois qu'ils ont été calmes et endormis, je suis allé m'allonger à dormir. J'ai eu du mal à m'endormir, parce que quand je fermais les yeux, je voyais Mac. Mais la fatigue a fini par me gagner et je me suis endormi. J'ai mal dormi, faisant de nombreux cauchemars, donc le lendemain, je n'étais pas trop en forme. Mais il fallait que je retourne au boulot au cas où il se passerait quelque chose.

Day 2...

Je me suis réveillé, de nouveau dans cette salle humide et froide. Je me suis rapidement rendu compte que je dormais complètement nu sur le ciment glacée. Alors que j'avais perdu conscience une partie de la nuit en raison du coup de poing, ils avaient profité de l'occasion pour me débarasser de pas mal d'objet personnel, dont mes vêtements. Je ne savais pas ce qu'ils contaient faire, mais déjà, ça n'inspirait rien de bon. D'ailleurs, les colosses sont de retour pour me tenir de très mauvaise compagnie, surtout qu'aujourd'hui, ils étaient trois. Ils voulaient s'assurer que je n'allais pas me battre de nouveau. Lentement et en douceur, un des hommes a défait ma chaîne et les deux autres, plus brutals, m'ont attrapés à un bras chacun et m'ont enmmener dans un des petits couloirs, où se trouvait des fouets et deux chaînes suspendus au plafond. Ils m'y ont attachés alors que celui qui avait été doux avec moi avait prit le plus gros des fouets. Le premier coup, donné dans mon dos, n'avait pas été si mal. Ce sont ceux qui ont suivit, blessant mes blessures qui étaient devenus insuportables. Je criais au meurtre. Je ne pensais pas d'ailleurs que la webcam était muni d'un micro, et que sans doutes elle me filmait au moment même où on me torturait.

Au bout de quinze minutes de souffrance intense, les colosses m'ont annoncés que le plat de résistance arrivait. Ils m'ont ammené à un paillasse dans un autre petit couloir, me retenait à quatre pattes. J'ai entendu le son d'une braquette, annoncant avec dégoût qu'un des barbares venaient de se débarasser de son pantalon. Je le suppliais de ne pas faire ça. Il y avait tout de même des limites à la torture tout de même. Ils m'ont violés tous les trois, chacun leur tour et je ne pouvais pas m'enfuir. Je n'y pouvais rien.Ils ont même osé avoir un orgasme, alors que moi je pleurais. Je venais de perdre mon identité, littéralement. Ensuite, ils m'ont rammené à ma place, m'ont enchaîné de nouveau, et mon même craché dessus. J'avais subit une grande humiliation, et nu comme ça, c'était bien pire. Je ne les ai pas revu jusqu'au lendemain matin.

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Le lendemain aux environs de la même heure, je suis revenu au travail. J'avais pas spécialement bien dormi. Mais c'était mieux que rien. Comme tout les matins maintenant c'était prévu, vers 8h on faisait un point sur l'enquête en salle de réunion. Toute l'équipe de Mac était là, c'est à dire, Adam, Danny, Lindsay, Stella, Sheldon. Mais je voulais aussi avoir l'avis d'un médecin, même si Sheldon l'était, j'avais demandé à Sid de nous rejoindre. C'était les meilleurs à mes yeux de toute façon et je savais qu'ils le retrouveraient. Je savais aussi qu'il était fortement déconseillé de me laisser en tête a tête avec une de ces personnes.
A 8h14, j'ai reçu de nouveau le lien par SMS. Adam l'a projeté sur l'écran. Le début de la vidéo était un montage, ca se voyait, la caméra était en mode infrarouge (donc en cadeau j'allais voir même si c'était dans le noir ce qu'il se passerait), et j'ai vu 2 hommes se rapprocher de Mac, j'avais peur sur le coup, mais ils ne lui ont pas fait grand chose à part lui retirer ses vêtements ce qui ne m'inspirait guère confiance pour la suite. Puis on est revenu au moment présent, il faisait jour. Mac semblait se réveiller et il s'est directement recroquevillé dans un coin, je savais qu'il n'avait pas compris ce qu'il s'était passé dans la nuit.
Puis 3 hommes sont arrivés, ca ne présageait rien de bon. Pourtant au départ, le premier l'a détaché gentiment, sur le coup, j'ai pensé que la veille ils avaient continué à le frapper parce qu'il ne s'était pas laissé faire. Mais en fait non, la caméra s'est déplacé sur une sorte de rail et s'est arrêté face à un couloir au bout duquel j'ai pu voir des fouets et des chaines au plafond. Les 2 autres ont soulevé Mac et l'ont attaché à cet endroit.

« Adam, tu peux me transférer l'image en salle des serveurs, j'ai besoin d'être seul et je vous oblige pas à regarder ce qu'il va se passer.
- C'est fait.
- Merci Adam »

Je suis allé dans la salle des serveurs et je regardais les images sur grand écran. J'entendais les coups de fouet et je voyais Mac souffrir, je l'entendais crier et ca me déchirait le cœur. Quand enfin, ils se sont décidé à arrêter, je me suis dis que le calvaire du jour était terminé. Mais j'attendais quand même la coupure de connexion. En fait j'ai entendu que le plat de résistance attendait Mac. Je ne savais pas ce qu'ils prévoyaient. Mais je n'ai pas trop attendu pour le savoir. La caméra s'est déplacé une nouvelle fois vers un coin qui a première vu était sommaire, une simple paillasse sur le sol. Mais c'était le pire en fait. J'ai vu les hommes forcer mon mari a se mettre à 4 pattes, Mac me faisait face et j'ai vu un homme se placer derrière lui et descendre son pantalon. J'entendais les supplications de Mac mais ca n'a pas empêcher l'homme de pénétrer violemment l'intimité de mon mari. Je l'entendais crier je le voyais pleurer. Je savais ce qu'il pouvait ressentir à ce moment là. J'ai vu les 3 hommes le faire. D'ailleurs petit détail, ils n'avait plus 11 noté sur le tee shirt, mais 175. Je ne sais pas si ca peut signifier quelque chose mais c'est un détail quand même. Pendant que le 1er violait Mac je ne pouvais plus tenir debout et je me suis donc appuyé contre un serveur et je me suis laissé glisser et je me suis mis à pleurer. Mais je gardais les yeux sur l'écran. Une fois que ce long calvaire a été fini, je ne savais pas ce qu'ils préparaient pour la suite. Mais j'espérais qu'ils aient un peu d'humanité et qu'ils le laissent un peu tranquille.
C'est plus ou moins ce qu'ils ont fait. Ils l'ont ramené à la chaine à laquelle il était toujours attaché et avant de partir histoire de l'humilier un peu plus ils lui ont craché dessus. Mac s'est mis en position fœtale pour se protéger un peu, même si ca ne servait pas à grand chose. J'ai posé ma main sur l'écran.

« Je te retrouverai Mac et plus personne ne te fera de mal, je te le jure. »

La connexion a coupé pendant que je disais ca. Il était 9:03. Je me suis dépêché de sortir de cette salle pour me rendre aux toilettes et j'ai vomi l'ensemble de mon petit déjeuner. Puis je suis sorti et je suis retourné en salle de réunion. Tous avaient un regard attristé. Ils n'ont même pas essayé de le cacher quand je suis arrivé et encore, eux, ils ne pouvaient pas comprendre la souffrance physique. J'y avais eu droit juste une fois, et encore moi ca n'avait pas été volontaire. C'était avec Dane et il y était allé doucement.

« Pour tout le monde, je pense, le plus vite on le retrouvera le mieux ce sera. »

Je suis sorti de la salle, il me fallait être seul quelques minutes de plus en fait. Danny est venu me rejoindre.

« Don, je sais que ca doit être dur pour toi.
- Non Danny, tu ne peux même pas t'imaginer. J'ai ressenti une fois dans ma vie exactement ce qu'il vient de subir et encore moi je le voulais.
- Tu t'es volontairement fait violer ?
- Non pas exactement, je me suis plutôt volontairement fait... pénétrer sans préparation et je peux te jurer que c'est bien pire que tout ce qu'on peut imaginer. Faut le retrouver Danny, il ne tiendra pas bien longtemps et il ne sera pas le seul.
- Don on va le retrouver. Tu devrais aller t'aérer.
- Après ce que j'ai vu non. Je veux vous aider, vous être utile.
- Don, t'es à la crim' tu ne pourras pas nous aider sur ce coup là. »

Il me chassait littéralement, vu les images que j'avais devant les yeux à ce moment là, je ne voulais pas et ne pouvais pas rentrer au manoir et je ne pouvais pas non plus rester au labo. Je ne savais pas trop où aller. Puis j'ai attrapé mon téléphone, il fallait que je parle avec quelqu'un. J'ai fini par appeler Andrew. Je ne savais pas s'il travaillait ou pas. Mais il fallait que je lui parle et puis je ne voulais pas être seul avec Suzy et les jumeaux au manoir.
Je suis bien tombé, il est en congé cette semaine. Mais je ne vais pas lui prendre tout son temps. J'arrive à son appartement que je ne connaissais pas vraiment, vers 10h30. J'ai passé la journée avec lui, ca avait l'air de lui faire plaisir. Puis moi ca m'a permi de parler. Il voulait à tout prix m'aider lui aussi. Donc, il voulait que je passe le chercher avant d'aller travailler les jours qui suivent. Jusqu'à ce qu'on retrouve Mac.
Ensuite, je suis retourné au manoir. Suzy était déjà partie se coucher. Les jumeaux pleuraient. Je suis allé m'occuper d'eux, avant de prendre les somnifères que m'a prescrit Andrew aujourd'hui pour que je dorme. Grace aux cachets, la nuit s'est bien passé. Mais je ne peux pas m'empecher de penser à Mac et à ce que j'ai vu à l'écran.

Day 3....

Je me suis jamais endormi. Depuis qu'ils m'ont violés le jour précédent, je n'ai fait que pleurer toute la nuit en restant en position foetal pour rester du mieux que je pouvais au chaud. Je tenais encore le coup, je le faisais pour mon homme et pour mes enfants, mais c'était dur... très dur. Je mourrais de faim. Ils ne me fournissaient pas de nourriture ou d'eau. Par chance, aujourd'hui, il pleuvait. J'ai chassé un rat qui se promenait dans la pièce, que je suis parvenu à attraper. Grâce à un tuyau qui longait le mur jusqu'au sol, je pouvais sucer un peu d'eau qui en coulait provenant de l'extérieur. Le rat, j'ai croqué dedans alors qu'il était encore vivant ! Je l'ai tout mangé, excepté les os évidemment. La rat a surement souffert, mais il faut dire que je souffrais autant que lui. Malheureusement, la viande cru du rat m'a remonté à la bouche, et j'ai vomi dans mon coin, où j'urinais et je faisais toutes mes business. Ainsi, j'évitais de baigner dans mes excréments et mes déchets organiques.

Dans la journée, j'ai eu droit à ma visite quotidienne des colosses. Là, ils n'étaient que deux. J'ai été nouvellement violé, plus souffrant que la première fois encore, puis ils m'ont battut. Au bout de cinq ou dix minutes, ils m'ont trainé dans mes excréments, mon urine et mon vomi, et m'ont apporté sur une chaise, où j'ai été attaché. Je ne pouvais plus bouger. Le premier homme m'a mit quelque chose de liquide sous les pieds, je ne savais pas ce que c'était. J'ai détourné mon regard et j'ai apperçu un galon d'essence pas très loin. Puis le second homme m'a allumé les pieds, qui brûlaient à vive allure. Je criais comme si j'allais mourir, tellement la douleur était terriblement forte ! Ils m'ont ensuite rammené dans mon coin et m'ont attaché. Je pleurais, je gémissais, je mourrais de faim et de soif... Un des hommes m'a frappé au visage et j'ai perdu conscience jusqu'au lendemain.

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J'ai réussi à passer une nuit correcte grâce aux somnifères que m'a prescrit Andrew, sinon, c'était sur que j'allais tourner en rond toute la nuit dans le manoir. D'ailleurs, avant d'aller me coucher, j'avais prévenu Suzy que j'allais prendre des somnifères et qu'il était fort possible que je n'entende pas les petits. Je ne pouvais pas et ne voulais pas lui en dire davantage.
Le lendemain, je me suis reveillé un peu plus tot. Je savais qu'il fallait que j'aille chercher Andrew, enfin c'était sur ma route donc c'était très bien.
J'ai vu Suzy qui m'a demandé des nouvelles de Mac, mais j'ai éludé la question en lui demandant comment ca se passait avec les jumeaux et Mark mon collègue.
Puis l'heure est arrivée et je suis parti. J'ai récupéré Andrew en route. J'avais peur de ce que je pouvais voir aujourd'hui. J'avais déjà vu des choses pas très réjouissantes jusqu'ici, mais chaque jour ca semblait pire que la veille alors je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.
Donc comme d'habitude, on a retrouvé l'équipe. Je leur ai présenté ou représenté Andrew. Je ne sais pas pourquoi mais sa présence me faisait quand même du bien.
L'équipe m'explique que l'enquete avance petit à petit. Qu'ils commencent à avoir des pistes. Toutes ces discussions sont arrêtés à 8h20 par l'arrivée du fameux lien. Instinctivement, je pense, j'attrape la main d'Andrew.
Adam lance la vidéo. J'ai l'impression que depuis la veille Mac n'a pas trop bougé. Il est toujours dans son coin, en position foetale.
Je le vois manger un rat encore vivant et je dirai a premiere vue, sucer le peu d'eau qui arrive par un tuyau. Les sadiques, ils ne le nourissent pas. A ce rythme, je ne le reverrai pas vivant. Puis il va dans un coin seul, et il se met à vomir. Merci pour mon estomac, la personne qui fait les montages aurait pu m'éviter celui là. D'ailleurs, je comprends que c'est le coin où il fait tout ses besoins, il a quand même pas tort dans l'histoire de faire comme ca.
Puis les 2 hommes sont de retours avec le chiffre 77 sur leurs tee shirts. Je serre la main d'Andrew. Ils commencent par violer Mac a nouveau et je serre les dents pour ne pas pleurer. Je sais que ca doit etre pire que la première fois vu que le corps ne s'est pas encore « réparé ». Ensuite, ils trainent Mac dans le coin dans lequel il fait ses besoins. Puis ils l'asseoient et l'attachent sur une chaise. Je ne comprend pas ce qu'ils veulent lui faire. C'est vraiment bizarre puis je vois le briquet ainsi que le bidon d'essence. Mais j'espère me tromper et je me dis que ce n'est pas de l'essence et que l'homme a sorti un briquet pour fumer une cigarette ou bruler les bras de Mac avec les megots ou avec les cigarettes. Mais en fait c'est pire, ils mettent le feu à l'essence, et là c'est les pieds de Mac qui brulent. Je l'entend hurler de douleur. C'est de la torture physique pour Mac mais psychologique pour moi. Je serre la main d'Andrew. Je ne veux pas craquer ici, mais c'est dur. Puis quand l'essence a fini de bruler. Ils l'ont ramené dans son coin et vu qu'il ralait. Ils n'ont rien trouvé de mieux que de le frapper pour le faire s'évanouir. Puis à 9h37 la vidéo s'arrête. Je ne peux plus garder le calme des derniers jours. C'est Stella qui prend la parole. Je ne suis pas sûr que ca ait été une bonne idée.

« On va le retrouver Don.
- Ca fait 3 jours que j'entends ca..
- Je sais bien. Mais on n'a pas d'indices.
- Stella arrete de te foutre de moi. Tous les jours vous avez droit à une vidéo de presque une heure.
- Oui mais elle ne mene jamais à rien, on ne sait pas trop ce que ca veut dire tout ca.
- Il va pas survivre longtemps. Je vais épargner le passage du second viol, mais il ne peut plus marcher maintenant. En plus il n'est pas nourri. Là, je veux plus d'excuse, je veux des résultats.
- On y retourne. T'as raison Don. Mais toi tu restes pas là.
- Non je vais vous laisser essayer de travailler. »

Je me suis levé et je suis parti accompagné d'Andrew. J'ai attendu qu'on ait rejoins ma voiture pour fondre en larmes dans ses bras.

« Vas y Don si ca peut te faire du bien.
- J'ai peur Andrew. Chaque jour je me demande s'ils ne vont pas finir par le tuer.
- Je pense que s'il était seul. Il aurait lâché prise depuis longtemps. Mais il t'a toi ainsi que Nathan et Dane. Je pense que c'est ca qui le maintient en vie. »

Je n'ai rien rajouté de plus. Je restais aussi calme pareil, grâce à mes enfants. D'ailleurs, Andrew m'a conseillé de passer la journée au manoir. Il allait rester avec moi mais il fallait que je m'occupe de mes enfants ca me permettrait de penser à autre chose. Mais je redoutais plutot que Suzy pose des questions. J'en ai parlé à Andrew qui m'a dit qu'il gèrerait Suzy et que moi je devais passer du temps avec mes enfants. Alors on est rentré au manoir et je suis allé voir mes enfants. Je me suis occupée d'eux aujourd'hui et Suzy a discuté avec Andrew. Je savais qu'il arriverait à trouver les mots juste, il est un peu plus doué que moi pour ca.
Puis le soir est arrivé et Andrew a préféré dormir au manoir pour que je n'ai pas de détour a faire demain avant d'aller travailler.

Day 4....

Je me suis réveillé déjà dans une mauvaise posture. J'étais attaché aux poignets, tenu à genou. Le fameux trio infernal se trouvait devant moi, dont deux qui me tenait au sol dans la posture qu'on m'avait placé. J'étais presque sûr qu'il s'agissait de mon exécution. Celui qui se tenait devant moi [alors que les deux autres étaient plus sur le côté] tenait dans sa main un long couteau fraîchement affilé. Il s'est approché de moi, me menacant avec le couteau sur la gorge. Puis il a tiré et j'ai sentit la lame pénétrer dans ma chair. Je venais de perdre la voix et heureusement, les jugulaires n'ont pas été sectionnés. Je saignais certes, mais pas assez pour en mourir encore. Ils m'ont trainé jusqu'à mon coin. Avant même qu'il ait eu le temps de m'attacher, j'ai commencé à me débattre, mettant toutes les forces [et ce n'était pas comme s'il m'en restait beaucoup] pour sauver ma peau avant qu'il ne soit trop tard. Malgré mes pieds brûlés, je me suis levé et je me suis battut comme j'ai pu. J'ai même réussi à flanquer un coup de pied au visage d'un des colosses. Malheureusement, la baguarre s'est terminé rapidement. Il m'a d'abord cassé le poignet gauche et ensuite la cheville droite, m'arrachant des cris assourdissant de douleur. Le colosse au couteau m'a ensuite planté sa lame directement dans l'oeil gauche, ce qui m'a déstabilisé, et pour me calmer, il a attrapé ma tête de sa grosse main et l'a littéralement écrasé contre le mur. On a même entendu le son des os qui se cassaient à ce moment là tellement le coup avait été si fort. Je suis tombé au sol, inerte. On aurait dit que j'étais mort. Je ne bougeais plus, ne faisait plus rien. Ils m'ont attaché et m'ont finalement laissé là pour mort...

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Le jour c'est levé et j'étais pas motivé du tout pour aller au labo. Je sentais que je n'allais pas forcément voir une chose qui me ferait plaisir. C'est tous les jours pareil et l'enquête n'avançant pas, on laisse Mac se faire tuer à petit feu par une armée de barbare.
Mais bon, je suis trop attaché à mon travail et à Mac pour ne pas me lever. Puis il y a aussi ma conscience professionnelle qui joue. Donc je me lève, je vais prendre mon petit déjeuner, Andrew est lui aussi levé. On n'est que tout les 2 puisque Suzy dort encore.

« Comment tu te sens ce matin ?
- Bof, comme un mec qui part au boulot, juste pour voir son mari se faire torturer par une armée de barbares qui au final ne veulent qu'une chose, c'est sa mort. »

Il a posé sa main sur la mienne et bizarrement, je n'ai pas retiré la mienne violemment. Il m'aide à sa manière.

« Don, je pense que c'est plus profond, s'ils l'avaient juste kidnappé pour l'exécuter ou te faire souffrir, vous auriez déjà eu, toi ou ses collègues, une demande de rançon. C'est vraiment Mac le fond du problème je pense, pas vous.
- Depuis quand t'es psy toi ?
- Don, calme toi. Je suis pas psy, j'analyse juste ce que je vois.
- Me demande pas de me calmer surtout quand mon homme se fait violer tout les jours sous mes yeux sans que je ne puisse rien faire et qu'il se bat pour rester en vie alors que moi je suis obligé de rester chez moi parce que je ne peux rien faire.
- Don, ils le retrouveront. Ça sera peut être pas simple au début entre vous deux, mais tu verras, il reviendra. »

Je me suis levé. Il était temps qu'on parte, je commençais à perdre espoir puis Andrew me dis ca, mais il n'a aucune certitude, il n'en a pas plus que moi de toute façon.
On part en direction du labo. Je sais que je ne vais là bas que pour voir mon mari se faire torturer et ensuite je rentre au manoir vu que je suis impuissant face à ce qu'il se passe.
Donc on arrive au labo vers 8h30. Mécaniquement presque maintenant, je me rend en salle de réunion, où j'attends presque l'SMS pour voir Mac mourir à petit feu. Mais ce matin une belle surprise m'attend. D'ailleurs c'est Danny qui me l'annonce.

« On a une piste très sérieuse Don. »

Rien que ca me redonne le sourire, en partie.

« C'est vrai ?
- Oui oui, en recoupant les heures des vidéos, les chiffres sur les tenues des geôliers de Mac, tout semble converger vers les attentats du 11 septembre.
- Oui, mais Mac n'est pas vraiment relié à ca. Enfin le seul lien qu'il a est mort ce jour là.
- On sait bien, mais ca concorde trop, d'ailleurs on est presque sur que la prochaine vidéo sera à 8h46, heure du décollage du vol qui s'est écrasé à 10h03 à Pittsburg et qui était destiné à la Maison Blanche, et que les geôliers auront un 93 sur leur tee shirt.
- Bon en admettant que c'est ca et que je vous crois. Ça ne me dis toujours pas où est mon mari.
- Don on essaie de déplacer des montages, pour le moment on sait que c'est lié au 11 septembre ca réduit pas mal notre champ de recherche. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à trouver Mac. »

Il était 8h46 et j'ai reçu le fameux lien.

« Tiens qu'est ce que je t'avais dis
- Bon d'accord, c'est lié au 11 septembre. Ça aurait quelque chose à voir avec Claire alors.
- Il semblerait. »

Adam a lancé la vidéo. On était une fois de plus toujours dans cette salle lugubre. Mac avait encore les yeux fermés quand les 3 hommes sont rentrés. Effectivement comme l'avait dit Danny, ils avaient un 93 sur le tee shirt.
Ils ont attachés les poignets de Mac avec des menottes et l'ont mis à genoux alors qu'il était encore évanoui. J'ai eu peur qu'il le force à leur faire des caresses buccales. Mais en fait, j'étais bien loin de la vérité.
Ils ont bien attendu sagement qu'il se réveillé. Les 2 musclor que je voyais régulièrement maintenaient Mac dans la position et quand il a été réveillé. Le 3eme, le plus sadique de tous, je pense, a approché une lame de la gorge de Mac. Je me suis dis que c'était peut être la fin de Mac. En fait, il a bien enfoncé la lame dans la gorge de mon homme mais pas assez profond pour le tuer. Mac ne parlait plus. Je ne sais pas si c'est le choc ou s'ils lui ont coupé les cordes vocales.
Je serrai la main d'Andrew. J'ai vu le sang couler.
Puis ils ramenaient Mac dans son coin, c'est là que je ne sais pas quelle force a poussé Mac, mais en tout cas, il s'est battu contre les 3 pour arriver à s'en sortir. Le combat était déjà un peu perdu d'avance, mais je croyais en mon homme et je le soutenais complètement mentalement. J'ai même aimé le coup de poing qu'il a réussi à coller au visage d'un des geoliers.
La suite a été beaucoup moins réjouissante. Parce que les hommes ont repris l'avantage et j'ai entendu des os craquer et surtout Mac crier tellement il avait mal, d'après Andrew il s'est fait casser une cheville et un poignet (comme s'il n'avait pas déjà assez souffert). Puis l'homme au couteau a ressorti son arme et l'a planté près de l'oeil de Mac (j'espère juste qu'il ne le lui a pas planté dans l'oeil, sinon mon mari va être borgne). Mais le pire restait a venir. L'homme au couteau avec sa grosse main a attrapé mon mari affaibli et lui a ecrasé la tete contre le mur. Le bruit que je venais d'entendre me faisait comprendre que je venais de le perdre et les images aussi d'ailleurs. Mac était inerte sur le sol. La vidéo a été coupé il était 10h03.
D'habitude à ce moment là, je ne montre aucune émotion, je me lève et je pars. Mais là c'était beaucoup trop dur. J'ai crié, puis j'ai fondu en larmes. Là, j'avais un gros probleme, comment je vais annoncer à Suzy que Mac est mort ?
Après un lourd silence, c'est finalement Stella qui a pris la parole.

« On va les retrouver Don.
- Ca sert à quoi maintenant que Mac est mort ?
- Ils vont payer. Ils doivent payer.
- C'est un peu tard. Y en a un qui y a laissé sa vie.
- Don on sait tous ce que tu ressens
- NON VOUS NE POUVEZ PAS SAVOIR.
- Don calme toi
- JE VIENS DE VOIR MON MARI SE FAIRE EXECUTER SOMMAIREMENT PAR UNE BANDE DE LACHES ET JE DEVRAIS RESTER CALME. NE ME DEMANDE PAS LA LUNE NON PLUS STELLA.
- Rentre au manoir retrouver tes enfants.
- Ca vous arrange bien de toujours me mettre à l'écart. Comme ca vous pouvez faire avancer l'enquete comme vous voulez.
- Ne remet pas notre travail en doute Don.
- Je constate juste qu'en 4 jours, Mac est mort et qu'on sait juste que c'est lié au 11 septembre. Tu m'excuseras mais c'est maigre. J'espère que vous pourrez trouver quelque chose avec les vidéos parce que ca m'étonnerait qu'on en voit d'autres. »

Je me suis levé et Andrew m'a accompagné dans le couloir.

« Don ne les juge pas si violemment. C'est affreux ce que tu viens de vivre, mais malgré tous les efforts, ils n'ont pas grand chose. Si tu considères les indices, sur l'Avalanche ils n'ont rien. Pour ce qui est des vidéos on sait juste que c'est un sous sol avec une seule fenetre. On n'a aucune idée du lieu. J'ai parlé un peu avec eux et ils aimeraient avancer, mais ils n'y arrivent pas. Ils n'ont pas de réels elements concrets. Ils ont quand même bien avancé reconnaît le.
- Bien avancé oui, mais trop tard. Mac est mort.
- J'en suis pas si sur.
- T'as bien entendu sa boite cranienne exploser contre le mur. »

Je me suis remis à pleurer.

« Rentrons au manoir Don.
- Et Suzy, tu veux que je le lui annonce comment ?
- Bon bah si tu ne veux pas l'affronter allons à mon appartement alors.
- Je préfèrerai oui. »

Andrew est parti chercher nos affaires. Puis on s'est rendu à son appartement. C'est la 2eme fois que j'y rentrai.

« Fais comme chez toi. »

Je suis parti dans le salon et je me suis assis sur le canapé. Dès que j'étais seul quelques minutes, il fallait que je pleure. Je viens de perdre Mac, c'est super dur à vivre pour moi. Andrew est revenu quelques minutes plus tard et il s'est assis juste à côté de moi..
Là, dans un élan de desespoir je pense j'ai fais quelque chose que je n'aurai peut être pas dû. Je me suis rapproché de lui. On était désormais collé. Il me regardait et je le regardais aussi et dans une pulsion je l'ai embrassé. Mais il m'a repoussé.

« Don, ca serait pas bien pour toi. Je suis bissexuel. Mais ca ne serait pas bien.
- Andrew, aide moi a me liberé. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de faire ca.
- Et notre amitié ?
- Andrew, juste une fois sans aucune promesse pour la suite.
- Et si je viens a te faire tomber enceint ?
- Peu de chance. Puis, je m'en moque, je suis veuf maintenant. J'ai juste besoin d'un homme avec qui me liberé, je pensais que tu comprendrais ca, mais si tu veux pas je trouverai quelqu'un d'autre.
- Je veux bien, mais je peux te poser une question avant ?
- Vas y
- Depuis quand tu sais ?
- Quoi ?
- Que je suis bissexuel ?
- Assez longtemps pour être sur de ne pas me prendre un rateau en te proposant ca. »

Il a compris que j'étais plus ou moins prêt à tout pour coucher avec quelqu'un. Si c'était pas lui de toute facon, je trouverai un mec. Donc finalement il m'embrasse à son tour. Mais je ne sais pas pourquoi, il préfère qu'on aille dans sa chambre.
Donc on va dans sa chambre, et il m'a fais l'amour parce que j'étais désespéré. D'ailleurs, je l'ai appelé Mac quand j'ai touché les étoiles. Mais il s'en doutait et il ne m'a fait aucune remarque à ce sujet. Pour le coup, j'avais été complètement passif. Mais ca m'avais fais du bien. Pendant ce temps, je ne pensais pas trop à Mac. Une fois qu'on a eu fini, on est resté un moment enlacé dans son lit. J'étais bien là. J'y serai bien resté. Mais, j'avais une famille, c'est moi qui ait brisé le silence.

« Va falloir qu'on rentre au manoir. Je ne veux pas que Suzy s'inquiete pour moi.
- Tu as raison.
- Ce qui vient de se passer. Ne se reproduira pas. J'ai aimé mais comme tu me l'as dis, ca ne sert à rien de tenter d'oublier Mac.
- C'est ce qui était convenu de toute facon. Mais on reste quand même ami ?
- Bien sur qu'on reste ami. Je vais avoir besoin de toi de toute facon pour les jumeaux et puis pour m'aider moi aussi. »

Puis on a discuté sur comment j'avais avoué mon attirance pour Mac, et comment ca avait commencé entre nous. Ensuite, on est rentré au manoir il était tard et le manoir était silencieux. Ca m'arrangeait de ne pas avoir à « subir » Suzy. Je me suis directement rendu dans ma chambre et Andrew a voulu venir avec moi. C'est vrai que j'étais fragile et que j'avais besoin de quelqu'un. Puis Mac ne pouvais pas entrer dans la piece vu qu'il était mort. Il n'y avait que Suzy et je sais qu'elle ne rentre jamais dans la chambre sans en avoir eu l'autorisation.
Andrew me donne des somnifères et je m'endors. Mais je passe une nuit terrible. Même les cachets ne m'aide pas et je ne dors pas spécialement bien.

Day 5...

C'était surprenant que je ne sois toujours pas dans l'au delà.

Au plus grand désespoir, cette cinquième journée, je la passais à tenter de trouver une faille, une fente ou quelque chose qui pouvait me permettre de m'enfuir. Je n'avais plus beaucoup de forces, et je savais que je n'allais pas tenir bien longtemps. J'avais beaucoup de difficulté à bouger et me mettre debout devenait mission impossible. Je restais couché ou assis et je rampait le plus loin que ma chaîne pouvait m'emmener. J'avais de la difficulté à voir [étant pratiquement aveugle par le couteau, toujours planté dans mon oeil] des choses et à entendre aussi. Le mal de crâne atroce que j'avais là ! J'ai tenté d'allonger mon bras le plus loin que possible sur le sol pour regarder pour un éventuel trou quelque part, mais j'ai plutôt reçu une botte bien lourde sur les doigts, et qui ne s'est enlevé que quelques minutes après. La douleur ! Je ne pouvais même plus crier, ayant les cordes vocales pulvérisées !

Aujourd'hui, c'était ce que le colosse m'a dit, la "touche finale avant la fin". Je savais que dans pas très longtemps, j'allais mourir. J'espérais seulement que Flack et l'équipe sont à ma recherche et qu'ils parviendront à me retrouver, mort ou vif, peu m'importait. Tout ce que j'espérais, c'est sortir de là vivant, pour l'amour de mon homme et de mes enfants.

Ils m'ont battut et d'ailleurs, c'était violent. Ils m'ont cassés des côtes et m'ont rendu aveugle de l'autre oeil [tellement était-il gonflé !]. J'ai eu droit au fouet sur le torse et les jambes, me laissant de jolies traces bien apparentes sur le corps. Ils ont tout endommagé, jusqu'à même m'on propre intimité [avec un couteau !]... Adieux faire l'amour à Flack pour un certain temps ! La machine était ruiné !

Pour finir le tout, j'ai eu droit au sel, aux tomates [ketchup !], et à l'alcool à friction directement sur mes blessures. Au moins, le bon côté de tout ça, c'est que mes plaies étaient nettoyé et déseinfectés un maximum ! Ils sont parvenus à m'arracher un cri du coeur. Finalement, ils m'ont uriné dessus comme un vulgaire arbuste et m'ont craché dessus en me traitant de nom avant de partir et me laisser là, agonisant et souffrant le martyre, mourant sans doutes, pleurant et tentant tant bien que mal de trouver un peu de voix pour appeller mon mari, même si je savais qu'il ne m'entendait pas. Je l'appellais, je le suppliais de venir me chercher, j'espérais qu'il m'entende mais pourtant, je savais que c'était peine perdu.

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J'ai passé une nuit affreuse et le lendemain, je me suis reveillé tot. Je ne pouvais plus dormir donc j'ai détaché le bras d'Andrew qui était posé sur moi (comme pour me proteger). Une nouvelle journée commençais et je ne voulais pas abandonner les recherches de Mac même s'il est mort maintenant.
Je me suis rendu a la cuisine pour préparer mon petit dejeuner. Je savais que si je devais recevoir un SMS aujourd'hui, il serait plutot tot. Mais qu'est ce qu'ils pourraient me montrer ? Mac est mort même Andrew semble confirmer ce que je pense.
J'entend une porte s'ouvrir. J'espère secretement que c'est Andrew. Mais il faut croire que je n'ai pas de chance. C'est Suzy qui vient me rejoindre. Elle a le sourire. Elle ne sait rien et je crois que lui mentir ne m'aide pas.

« Don, ca n'a pas l'air d'aller ce matin, tu as des nouvelles de Mac ?
- Il va falloir qu'on parle. Mais pas ce matin, il faut qu'Andrew et moi on reparte au labo.
- Il se passe quoi ?
- J'ai préféré te cacher des choses pour te préserver. Mais ca me tue petit à petit.
- Je t'avais dis que je ne voulais pas de traitement de faveur.
- Je sais bien, mais tu n'es plus toute jeune et même que tu ne le veuilles pas je voulais te préserver. Je veux te garder encore un moment avec moi. Tu fais un travail génial avec les petits. Sans toi je sais pas ce que j'en ferais.
- Tu me promets Don de m'en parler, de ce qu'il arrive à mon fils ?
- Oui, on en parlera je te le promet. »

Puis Andrew est venu s'asseoir avec nous. Je ne sais pas ce qu'il a entendu de cette conversation, mais quoi qu'il en soit, je parlerai à Suzy. Je ne m'attends pas à une explosion de joie de sa part. Mais je ne peux plus lui cacher ce que je sais. On continue de discuter un peu des jumeaux tout en déjeunant. Puis Andrew et moi finissons par partir.

« A tout à l'heure Suzy.
- A tout à l'heure Don, vous viendrez manger tout les 2 ici ?
- Si tu veux. »

Puis on est parti Andrew et moi, on savait l'heure a laquelle on allait voir la prochaine vidéo et c'était dans peu de temps.

« Tu ne devrais pas lui en parler.
- Et continuer de faire semblant d'être heureux alors que Mac meurt un peu plus chaque jour, enfin que Mac est mort. Tu veux que je fasse quoi ? Je sais qu'il est mort. Je peux plus le lui cacher.
- Je te demande juste de la ménager.
- Je ne rentrerai pas dans les détails, je ne suis pas fou, mais je ne veux plus faire semblant d'être autant heureux et insouciant qu'elle alors que tout ceci est faux et archi faux.
- Elle n'est plus toute jeune.
- Je sais Andrew. Mais je ne veux plus jouer ce jeu bizarre. De toute facon, j'y arrive plus. Puis quand on retrouvera Mac mort et que je ne pleurerai pas vraiment tu penses pas qu'elle va me détester parce que je le lui ai caché que je le savais ?
- Bon j'abandonne t'es une vraie tete de mule quand tu veux. »

Il n'a rien dis de plus et on est arrivé aux labos vers les 8h40. D'ailleurs les autres ont trouvés bizarre qu'on vienne. C'est Sheldon qui a fini par prendre la parole.

« Euh... Don, qu'est ce que tu fais là ?
- J'attends la prochaine vidéo.
- Tu te rappeles que Mac est … mort ?
- Oui mais personne ne m'a interdit de venir et rien ne me dis qu'ils ne vont pas continuer a jouer avec son cadavre. »

Puis on a discuté à nouveau de l'enquete avant qu'à 8h46, je recoive l'SMS avec le lien. Je ne sais même plus à quoi m'attendre vu que Mac est mort. Mais s'ils me donnent une nouvelle vidéo, c'est encore une chance de plus de découvrir où est le corps de mon mari et ca, je ne vais pas m'en priver. Adam lance une nouvelle fois le lien sur le grand écran et comme par miracle, je vois que Mac est encore en vie. Il tente de bouger. Je comprends qu'il commence à en avoir assez d'attendre quelque chose qui n'arrive pas. Alors il a décidé de tenter de s'en sortir seul. Il a toujours le couteau planté à côté de l'oeil, ca ne lui fais surement pas du bien. Mais ce n'est rien comparé à la suite. Déjà après lui avoir cassé un poignet là le molosse avec un 1 écrit sur le tee shirt, a ecrasé sa grosse chaussure sur la main de Mac. J'ai de plus en plus de mal à endurer ce qui lui arrive.
Une fois qu'il a eu enfin enlevé sa grosse patte. Je l'ai vu s'acharner sur mon mari comme s'il lui avait vraiment fait quelque chose. Il a commencé par l'aveugler, enfin lui envoyer un coup de poing dans l'autre oeil et donc Mac ne pouvait plus y voir. C'était que pire pour lui après parce qu'il ne pouvait plus se fier a sa vue et donc tout ce qu'ils lui faisaient subir, il le ressentait avec surprise.
Puis ils se sont mis à le fouetter. Pour la premiere fois de la semaine, je laissais les larmes couler le long de mes joues pendant les images. J'avais tenté d'être fort, mais là j'étais presque à bout. J'avais pensé tenir mais en fait, non. Je continue de le regarder se faire fouetter tout en ayant les yeux bercés de larmes. Puis ce que je vois ensuite ne m'aident pas. Ils veulent vraiment le casser completement, car ils n'hésitent même pas à trancher son intimité avec le couteau. Ces choses, ont une apparence humaine mais au fond ils ne peuvent pas l'être c'est pas possible de s'acharner autant sur un homme, même si on le déteste au plus haut point.
Ce que je vois ensuite ne fais que confirmer ce que je viens de dire.
A la base, l'intention pourrait être bonne. Mais non quoi. Ils lui versent du ketchup, du sel on dirait et de l'alcool directement sur ses plaies ouvertes. Il ne parlait plus mais là, ils sont arrivés à le faire crier. Quand pour eux ca a suffit, ils sont retournés l'attacher et avant de partir, ils lui ont uriné et craché et ils l'ont insulté. J'avais mal pour lui je souffrais autant que lui et les toutes toutes dernieres images que j'ai vu m'ont transpercés le coeur au plus profond. J'ai vu les levres de Mac bouger, je n'entendais rien, mais j'ai vu qu'il m'appelait et ca ca m'a fait mal. J'étais totalement impuissant et il voulait que je le sauve.
Il était 10h28 et mon calvaire du jour s'est arrêté. Je pleurais encore et toujours. Puis a un moment, ma vision s'est troublée et je me suis senti partir. Je suis surement tombé. Quand je me suis réveillé, un moment plus tard, j'étais au manoir dans mon lit avec Suzy qui me regardait. J'aurais aimé que tout ca ne soit qu'un cauchemar et que je finisse par me reveiller et que Mac soit là.

« Don, Andrew a été cherché des médicaments pour toi. Comment ca va ?
- On ne tiendra pas longtemps.
- Qui ?
- Mac et moi
- Tu as des nouvelles ? »

Donc ce n'était pas un cauchemar c'était la réalité.

« J'en ai, depuis qu'il a disparu. Mais comme je te l'avais dis, je voulais te préserver.
- Tu sais quoi ?
- En toute franchise, Mac va mal et honnetement, je commence à avoir réellement peur.
- Peur de ?
- Qu'il meure.
- Il est encore vivant alors ?
- On peut voir ca comme ca.
- Qu'est ce que tu veux dire ?
- ...
- Don arrete de vouloir me proteger. De toute facon s'il meurt, je ne sauterai pas de joie. Je veux savoir ce qu'il se passe.
- Je ne peux pas entrer dans les détails pour ne pas compromettre l'enquete.
- Ca t'arrange bien de te cacher derrière tes enquetes.
- Je prefere ne pas trop en dire. Je veux que s'il meurt tu gardes le souvenir que tu en as et pas les images que j'en ai moi. D'ailleurs, c'est pour ca qu'Andrew reste avec moi. Il me sert de thérapeute.
- C'est si grave que ca ?
- Sans entrer dans les détails comme je te l'ai dis, je ne suis même pas sur de le retrouver et vivant ca releve presque du miracle.
- Mais l'enquete ?
- Ca avance, mais on n'a pas d'éléments significatifs.
- Et ces preuves qui te montrent que Mac est en vie ?
- Tu parles, des vidéos où on voit des hommes le torturer... Désolé j'aurai pas dû.
- C'est pas grave ca va aller. C'est un Marine, il est fort. Mais toi, au lieu de te concentrer sur lui et de souffrir regarde le décor, trouve le moindre petit détail caché.
- Le décor, ca va etre simple, une cave lugubre avec une seule fenetre.
- A travers la fenetre tu vois quoi ?
- ...
- Don ?
- J'ai jamais vraiment fait attention.
- Demain regarde par la fenetre. Qui sait, ca pourra te donner d'autres indices. »

Je voyais bien qu'elle resistait pour ne pas pleurer. Je me suis assis dans le lit et je l'ai prise dans mes bras.

« Libere toi, ca ne peut te faire que du bien. »

Elle n'a rien ajouté et moi non plus. Elle s'est mise à pleurer dans mes bras. Je savais que ca lui ferait du bien. Puis ca la liberait d'un poids énorme. Comme m'avait dis Andrew, je lui ai expliquais ce qu'il se passait sans entrer trop dans les détails, même si parler de torture ca a été un peu trop fort.
Elle a fini par se calmer. Les jumeaux se sont réveilllés, par contre avec eux, je restais « de marbre ».
Avec Suzy on est allé s'occuper d'eux. Ca m'a occupé l'esprit un moment ca me faisait clairement du bien. D'ailleurs, Andrew est arrivé alors que j'avais Nathan dans mes bras et que je jouais avec lui. J'arrivais même a sourire avec mon fils dans mes bras.
Puis les petits ont montré des signes de fatigue. Donc on les a recouché et nous sommes allés manger avant d'aller dormir à notre tour. Andrew m'a donné un nouveau somnifère, plus fort que le précédent, il espérait que ca fonctionne. Mais c'est toujours pareil, je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit car je faisais des cauchemars.

Day 6...

"Mac..."

Je ne bougeais pas. Je ne faisais rien. Je dormais paisiblement, une première depuis que j'étais emprisonné dans cet endroit pourri. Je ne ressentais aucunes douleurs, je n'avais pas froid, je me sentais seulement bien.

"Mac.... Réveille-toi."

J'ai ouvert un oeil et j'ai vu mon père. Il était là, en bonne santé, en bonne forme. Quand à moi, je venais de me réveiller dans mon lit. Je me suis levé et je me suis regardé dans le miroir. J'étais retourné à mes dix-sept ans.

"Allez, vient ! Je sais que tu n'as pas d'école aujourd'hui, mais j'ai besoin de te parler."

Je me souviens de cette discution... Nous avions parlé parce que je voulais entrer dans les Marines. C'était d'ailleurs une des rares fois où mon père était à la maison durant ces années-là. Il m'avait expliqué les nombreux risques dont je pouvais faire face dans l'armée et m'expliquait en gros dans quoi je m'embarquais.

"Il ne faut pas que tu oublis Mac... Bat-toi jusqu'au bout, et montre ta volonté de vivre. Ne te laisse pas influencer par les plus grands que toi et montre leur ce que tu as dans le ventre..."

Ces mots, je ne l'ai ai jamais oublié depuis qu'il me les avaient prononcés....

Je me suis réveillé, il devait être minuit ou proche du petit matin. Il n'y avait pas beaucoup de lumière, mais de la fenêtre, il y avait tout de même les lueurs de l'immeuble d'en face. Je me suis doucement assis, avec peine et misère par contre. J'étais tranquil, je ne montrais aucuns signes de souffrance sur mon visage. Pourquoi j'avais rêvé à ça ? Je n'avais pas de réponse, mais j'ai tout de même suivit les conseils de mon père. J'ai cherché de ma main un petit quelque chose pour défaire ma chaîne. Quel bande d'idiots que de laisser une victime avec un petit bout de métal, assez grand pour jouer dans une serrure. Je me suis délivré au bout de quelques minutes à peine. J'ai pu me promener un peu plus dans la pièce. Mais comme si on me filmait, les colosses sont arrivés pour me donner une magnifique punition que j'allais jamais oublier. Ils m'ont attrapés, bien évidemment sans trop de difficultés. Puis m'ont ammenés dans un des coins qui, jusqu'à maintenant m'avait été inconnu. Il y avait plusieurs chaînes, dont les bouts étaient reliés à des crochets relativement gros et imposants. Me retenant, les deux colosses restaient tranquils et silencieux alors que le troisième me souriait. Ils ont prit chaque crochets et me les plantaient partout sur mon corps, transperçant la chair et les muscles, et même jusqu'aux os à certains endroits. J'avais des crochets aux poignets, aux chevilles, les épaules et les cuisses. J'étais couvert de sang.... Ils sont sortit, prenant soin de me demander de ne plus jamais recommencer et m'ont dit ensuite que de toutes manières, demain, ce serait ma dernière journée...

Un peu plus tard dans la journée, ils sont revenus. Cette fois-ci, ils apportaient ce qu'ils me disaient et semblaient être de nouveaux couteaux neuf. Ils avaient envie de jouer au magicien, celui qui, lorsqu'il envoyait ses couteaux vers le cobaye, ne touchait jamais ce dernier. Ça m'a fait peur, car je m'imaginais bien le voir me lancer un couteau dans le coeur. Mais non. On dirait que même la vie m'en voulait pour me faire souffrir autant. J'ai reçu des couteaux sur le torse, mais à des endroits qui ne me turaient pas, et qui ne ferait que me donner plus de difficulté à respirer, transperçant mes poumons à deux ou trois endroits. J'en ai eu sur les bras, les épaules, sur une main, les cuisses et les jambes. Je confirmais que marcher allait être très dure pour moi si je m'en sortais vivant....

Comme s'ils étaient déçu, ils ont quitté la salle, me laissant tranquil pour le reste de la journée. J'étais assis, tout près d'un ami déjà décédé depuis longtemps, puisqu'il ne lui restait que les os. J'étais dans la même position, me demandant ce que lui avait subit avant sa propre mort. J'espérais m'en sortir vivant certes, mais plus le temps avancait, et plus la mort m'attirait....

Messages : 813 Date d'inscription : 13/10/2010 Age : 46

Le lendemain matin, quand je me suis levé j'étais motivé, il fallait que j'applique à tout prix le conseil de Suzy, c'est pour ca qu'il me tardait presque de voir Mac, enfin la vidéo du jour plutôt Par contre, j'avais comme un problème, c'est que les attentats du 11/09, a part la tour 7 qui s'est écroulée en fin de journée bah, il n'y avait pas d'heure butoire...
Voulant être sûr d'être au bureau quand je recevrai le lien, avec Andrew on est parti assez tôt. Mais sur la route on est tombé en panne. Il fallait bien que ca m'arrive le seul jour où je ne savais pas du tout si j'allais recevoir un lien et quand j'allais le recevoir. Ce qui fait qu'on est arrivé finalement au bureau qu'à 10h45. J'étais encore étonné de ne rien avoir reçu et de ne pas avoir de nouvelles de Mac, peut être qu'il était déjà mort.
On réunit l'équipe à ce moment là dans la salle et on se met à discuter. On ne sait pas quand est ce qu'on verra Mac, et surtout si on le verra, mais j'ai comme l'intuition que ca devrait arriver.
Effectivement, à 11h09 précise j'ai reçu le lien, que j'ai transmis à Adam. Il faisait nuit donc c'était un montage, on voyait Mac grâce à la caméra infrarouge. Mais comme me l'avait dis Suzy, je me concentrait sur le moindre petit détail qui pouvait m'indiquer où il était. J'ai bien regardé en détail, ne voyant pas ce que faisait Mac et j'ai en partie compris où il était, j'étais pas tout à fait sûr mais mon idée je la donnerai aux autres après et on verra ce qu'on en fait. J'ai ensuite regardé Mac, étonnamment, il était détaché et semblait y revoir un peu meme s'il avait toujours le couteau à coté de l'oeil. Il évoluait dans la pièce dans laquelle il était. Il semblait ne plus trop souffrir. J'avoue que je ne comprenais pas tout mais ce n'était pas grave.
Le fait qu'il soit détaché n'a visiblement pas plus à ses bourreaux qui ont débarqué en trombe dans la pièce La caméra les suivait et ils ont entrainé Mac dans un coin dans lequel il n'était jamais allé ou alors je n'en avais pas le souvenir. Je les ai vu l'attaché. Mais c'est après que j'ai vraiment pas aimé. Ils lui ont encore fait couler son sang. J'ai bien vu les crochets qui rentraient dans sa peau sans que ces choses qui lui faisaient du mal ne le ménagent. Mais j'étais confiant, j'avais une véritable piste et s'il s'avérait que mon idée pouvait nous mener à Mac, je prévoyais intérieurement d'être sans pitié envers eux.
Puis ils l'ont détaché et l'ont ramené dans le coin où ils l'ont rattaché. La seule phrase que j'ai entendu (et qui était modifié par un appareil), m'a fait peur. Ils venaient de lui annoncer la fin de son calvaire si on peut dire, vu qu'il semblait que demain soit son dernier jour.
Je pensais voir la vidéo s'arrêter là, mais il semblerait que ce que j'ai vu n'étais pas prévu et donc, la vidéo a fait un petit bon dans le temps pour se retrouver au moment présent. Ils sont revenus dans la pièce avec les tee shirt noirs et le nombre 2975. Alors qu'il me semblait qu'il y avait eu 2976 morts mais bon c'était juste un détail.
Ils ont attaché Mac a une cible et quand je les ai vu sortir les couteaux pour les lui lancer dessus. Je n'ai même pas eu peur. Je savais tout ce qu'il endurait le faisait souffrir, mais il souffrait déjà depuis longtemps. Ça me donnait presque le sourire car je savais que j'avais une piste très sérieuse et que je serai sans pitié envers eux.
La vidéo s'est arrêté quand ils ont vu que Mac ne réagissait même plus à ce qu'ils lui faisait. Ils l'ont rattaché et l'ont laissé là.
Vu que je souriais Danny m'a regardé bizarrement.

« Don t'es sûr que ca va ?
- Le mieux du monde mon pote.
- Ils viennent d'annoncer qu'ils vont l'exécuter demain et toi tu as le sourire.
- Oui
- Je te rappelle qu'on n'a pas de piste sérieuse
- Maintenant si. »

Ils m'ont tous dévisagé d'un coup.

« Adam, tu peux remettre le début de la vidéo. »

Adam a remis juste le tout début et je lui ai demandé de faire pause à un moment précis. Là c'est Stella qui a pris la parole.

« On est censé voir quelque chose de probant là ?
- Oui, regardez la fenêtre, qu'est ce que vous voyez ? »

Puis c'était au tour de Lindsay de prendre la parole.

« On voit de la lumière mais ca va pas nous avancer, on sait que Mac est retenu prisonnier dans une cave et qu'il voit de la lumière par la fenêtre
- C'est pas n'importe quelle lumière. »

Et c'est finalement Stella qui m'a pris les mots que je voulais dire.

« Ground Zero
- Exact. Mac est dans l'alignement des lumières représentant les tours jumelles. Donc maintenant, il faut voir dans quelle zone il est mais normalement avec un plan 3D de la ville pour vous les scientifiques ca ne devrait pas être compliqué de trouvé un endroit un peu vieux et duquel on voit Ground Zero. »

On a continué de parler de ca, j'ai assisté à la modélisation en 3D de la ville et donc de l'endroit où pouvait être Mac.

« Il y a juste un truc qu'on ne peut pas régler, on ne sait pas précisément où il est mais, on a une rue et après on sait qu'il est surement entre le 1998 et le 2010.
- 2001, c'est lié au 11 septembre, donc même là, je suis quasiment sur de moi. On y va ? »

Stella, en tant que chef d'équipe à cause de l'absence de Mac a pris la parole.

« Non non Don, faut prévenir les équipes et mettre en place tout ca.
- T'as entendu quand même qu'ils le tuent demain, ca serait bête d'arriver juste après qu'ils l'aient tué.
- Don, attends il faut une équipe de tireurs d'élite en place et des hommes pour nous épauler. On ne sait pas de quoi ces gens sont capables.
- Demain a la première heure alors, et je viens avec vous.
- Demain matin 8h rendez vous ici et si tu veux tu viendras avec nous. Et si le docteur veut bien se joindre à nous et n'a pas peur de porter un gilet pare balles. »

Et là j'ai regardé Stella bizarrement. Andrew n'est pas vraiment urgentiste, ni psy, il est plutôt service obstétrique. J'ai pas tout suivi là d'un coup.

« Stella, faut-il que je te rappelle la spécialité d'Andrew ?
- Non je sais bien qu'il est plutôt côté maternité, mais je sais aussi que Mac le connait et que donc ca pourrait être un peu plus simple pour les tout premiers soins. Il faudra une personne en qui Mac a confiance et qui s'y connait en médecine, Don, tu penses pas que ca serait une bonne chose ?
- Je sais pas. »

Finalement, c'est Andrew qui a pris la parole.

« Don je crois qu'elle a raison. Tu me connais, Mac me connait, il me fera confiance, si une armée de médecins qu'il ne connait pas débarque dans la pièce et lui saute dessus, il va prendre peur.
- T'es sûr que ca te dérange pas ?
- C'est pas ma spécialité, mais je vois avec vous tous dans quel état il est donc, j'ai comme on dit une petite avance sur les infirmiers qui pourraient débarquer. Mais prévoyez quand même une ambulance.
- Non mais c'est prévu Andrew. Rassure toi, c'est juste qu'il va nous falloir quelqu'un rapidement, pour les premiers secours.
- Je serai là. De toute façon, Don, tant que tu n'as pas retrouvé Mac, je ne te lâche pas. »

Suite à ca, Andrew et moi sommes rentrés au manoir et en arrivant, j'ai remercié chaleureusement Suzy, c'est quand même grâce à elle si demain on va retrouver Mac. D'ailleurs, je le lui ai expliqué et elle veut que je l'informe quand on aura retrouvé Mac. Elle veut aussi que j'aille la chercher quand il sera à l'hôpital ou a la morgue, mais ca j'ai dis oui aussi, mais je verrai, je ne sais pas trop. On verra bien dans quel état on retrouve Mac. De toute façon, s'il est mort, elle ne le verra pas. Je veux pas qu'elle ait l'image que moi j'ai de mon mari.
On a passé une soirée tranquille. Je me suis occupé de mes enfants et je ne me forcais même plus à sourire ni rien, j'étais heureux, demain j'allais retrouvé Mac.
Puis Andrew et moi sommes allés nous coucher. Il fallait qu'on soit en forme pour demain. J'ai repris un somnifère et pour une fois, j'ai plutôt assez bien dormi. Le lendemain, j'étais debout aux aurores.

The final destination...

J'entendais des pas. Des pas non pas lourd comme un des colosses, mais fin. Des pas léger. Je me demandais bien qui ça pouvait être... Est-ce une personne qui venait me sauver ? Est-ce quelqu'un qui me voulait du mal comme tous les autres ? Bonne question...

J'ai ouvert mon oeil, je voyais un peu mais pas de beaucoup. Je sentais ma blessure à l'autre oeil qui me faisait horriblement mal, je crois même qu'il y avait de l'infection. Je découvrais que ma tête était dans un sac. Je ne voyais rien d'autre que la texture du tissu et au travers, une silhouette dont je ne pouvais pas identifier à qui elle appartenait. J'avais de la difficulté à garder l'équiibre, car je me trouvais debout, sur un petit banc qui basculait. J'étais attaché, les crochets de la veille de retour dans mes blessures, qui me faisait souffrir. J'ai alors sentit qu'on serrait quelque chose atour de mon cou. Une corde ? On va me pendre ? C'était donc ça mon exécution ?

"Lieutenant Mac Taylor."

Cette voix... Il y a longtemps que je ne l'avais entendu. Une voix féminine, une voix que je connaissais que trop bien. C'était la voix de Claire ! Mais je devais rêver... Après tout, elle était morte. Pourtant, j'avais un certain doute. C'était peut-être quelqu'un d'autre avec une voix similaire, car j'étais persuadé qu'elle ne m'aurait jamais fait subir ça. Peut-être que c'était elle et qui'elle venait me sauver ? Non... Elle l'aurait déjà fait.

"56 ans... Marié à Donald Flack junior, a deux enfants, deux jeumeaux garçons depuis peu, habite à l'extérieur de New York.... Tu t'es refait une belle vie après ma disparition à ce que je vois."

Claire ? C'était bel et bien elle ! Je sentais la faiblesse dans mes jambes, je n'allais pas tenir bien longtemps comme ça ! Les larmes me montaient aux yeux, je sentais que j'allais pleurer. Elle était en vie !

"Bien sûr, il fallait que tu te refasses une vie sans ta femme ! Tu sais Mac.... Mon pauvre mari ! Ces sept jours que tu viens de vivre, ce sont le nombre de jours de torture que j'ai vécu avant de finalement sortir des débrits de l'attentat en 2001. Mais moi, contrairement à toi, j'y ai survécu. Toi, tu vas périr. J'étais prête à te pardonner Mac... Je me disais [Ah ! Mais il a vécu quelque chose d'horrible ! C'est normal qu'il soit si triste, c'est normal qu'il finisse par lâcher prise pour la recherche], alors quand je suis sortit, je me suis soigné dans une clinique hors de la ville, je suis revenu à New York et je voyais déjà que tu semblais tourner autour de Stella Bonasera pendant un certain temps. J'ai donc attendu, en me disant qu'en te laissant du temps et qu'en revenant tu serais heureux de me revoir. Mais il a fallu que tu te maris avec ce... Flack ! Tu as même eu des enfants avec lui, alors qu'avec moi on a eu que dalle ! J'étais profondément blessée Mac ! Mais toi, tu ne faisais qu'à ta tête, comme à l'habitude ! Tu m'as abandonnée Taylor, et tu vas payer pour ça !"

J'ai entendu le son de mon revolver. Elle s'appretait à me tirer dessus, sans doutes entre les deux yeux. Mais j'ai entendu des pas non loin et un coup de feu. Ils se sont échangés des coups de feu et ça m'a fait peur, j'ai cru mourir. Le petit banc a basculé pour de bon et j'ai sentit la corde m'étouffer. C'était mon destin, et ça allait aussi devenir ma fin...

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J'ai passé une nuit assez calme. Le somnifère m'a fait du bien. Mais le lendemain, c'est aux aurores que je me suis levé. J'espérais juste que je n'avais pas dis n'importe quoi quant au numéro de l'immeuble dans lequel se trouve Mac, parce que d'après ce que j'ai su par la suite, plusieurs de ses immeubles vont être détruit bientôt. Donc si je me suis trompé, d'une, je ne retrouverai pas Mac vivant et de deux, il se pourrait que je ne retrouve pas son corps si jamais je m'étais trompé.
J'ai même réveillé Andrew pour être sûr de partir tot avec lui. Il sera le premier médecin qui donnera les premiers soins à Mac. Après je ne sais pas comment se passeront les évenements mais j'espère vraiment qu'ils n'ont pas executé mon mari cette nuit.
Il était encore très tot, le jour se levait à peine et pourtant on déjeunait déjà Andrew et moi. Il comprenait mon empressement. Il ne cherchait même pas à me tempérer de toute façon à quoi ca aurait servi ? Rien ne pouvait me calmer.
On est parti relativement tot au labo, je ne voulais en aucun cas manquer l'opération sauvetage de Mac.
On est arrivé parmi les premiers au labo. Il y avait juste Stella qui était déjà là.

Stella : Déjà là ?
Andrew : Il tournait en rond dans le manoir et surtout il est debout depuis un moment.
Don : C'est surtout que je ne veux pas arriver en retard. Je veux retrouver Mac vivant.
Stella : Ai confiance. On va le retrouver vivant.

Puis on a continué de discuter un peu, surtout de l'opération qu'on va mener en fait. Les autres nous ont rejoins petit à petit. Dès que tout le monde a été arrivé. On est parti. Je n'avais pas peur, j'étais juste fébrile à l'idée de me dire que peut être Mac était déjà mort.

On est arrivé assez rapidement sur les lieux, les fourgeons qui nous accompagnaient se sont rapidement vidés et les hommes se sont mis en place. Le batiment était un entrepot à première vue. On est entré directement. A cet étage, c'était vraiment un vieil entrepot vide. On a rapidement trouvé le chemin menant au sous-sol. Là on s'est retrouvé face à un croisement. On avait un couloir en face et un autre à notre droite avec des portes un peu partout. On s'est séparé en 2 groupes et on a passé toutes les salles qu'on trouvé... finalement, on s'est retrouvé un peu plus tard à un autre croisement. Il ne restait qu'une possibilité. Un long couloir, avec toujours des salles un peu partout. On a commencé à avancer et à regarder salle par salle. On ne trouvait toujours rien et tout semblait plutot calme. Il ne restait que la salle du fond. On a défoncé la porte et là j'ai vu Mac presque pendu, j'ai aussi cru voir un fantome car Claire (ou sa soeur jumelle) se tenait à coté de lui, une arme à la main prete à l'abattre. J'ai pas hésité l'ombre d'une seconde et vu qu'elle était dos à moi, je lui ai tiré dans l'épaule et dans la jambe juste après. Mais je ne m'attendais pas à ce que les molosses soient armés eux aussi. C'est là qu'à commencé un échange de coup de feu. Je voyais toujours Mac, enfin, j'essayais de le voir au maximum. J'ai aussi remarqué le petit banc pas stable du tout sur lequel il était et qui le « maintenait » en vie. Puis, Mac a dû faire un faux mouvement et le banc est tombé. Les molosses n'étant pas encore tous désarmés, je ne pouvais pas entré dans la pièce, mais dans un élan de je ne sais quoi, je me suis mis en danger quelques secondes pour pouvoir bien viser et tirer sur la corde qui pouvait tuer Mac. Ca a fonctionné au 2eme coup. Puis une fois que les hommes ont tous était désarmé. Je me suis précipité vers mon mari en compagnie d'Andrew. J'ai enlevé le sac qui lui cachait la vue. J'ai posé ma veste sur son corps pour qu'il garde un minimum de dignité (enfin s'il pouvait encore y en avoir). Mais surtout je l'ai pris dans mes bras.

Mac, je suis là maintenant, tout est fini.

Des hommes ont embarqués Claire et les 3 hommes qu'elle avait engagé pour torturer Mac. Je me suis un peu détaché de Mac, juste assez pour qu'Andrew puisse l'examiner. J'avais toujours peur de la réaction de Mac, parce que avec ce que j'ai vu, j'ai bien peur qu'il repousse tout ce qu'on pourrait tenter de lui faire, même que ce soit pour son bien.

J'ai sentit que la corde lâchait et je suis durement tombé sur le ciment. On m'a retiré mon sac de la tête et je restais dans les bras de quelqu'un, étouffant des quelques secondes où j'avais cru qu'il s'agissait de ma mort certaine. On m'a mit un manteau sur le corps, un tissu chaud, chose que je n'avais pas pu sentir depuis un long moment.

On s'est détaché un peu de moi. J'étais affreusement nerveux, il y avait trop de monde dans la salle et autour de moi. Je tremblotais comme une feuille et je voyais presque rien. Sauf une chose : un mec non loin avait une bouteille d'eau. J'ai lentement levé la main, puis le bras, pas très haut mais suffisament pour que l'on voit que je voulais boire le contenu de cette bouteille. Ma main est rapidement tombé, je n'avais plus de forces....

J'étais couvert de sang, je ne sentais pas bon. La plupart de mes blessures semblaient infectés étant donné qu'elles n'avaient pas été soignées. J'avais des couteau de planté partout et toujours celui dans l'oeil. Le crâne défoncé, égorgé, le poignet et la cheville cassé, je ne pouvais pas faire grands choses pour le moment. Tous les orifices connus était couvert de sang séché ou saignaient encore comme la bouche, la gorge, les oreilles.... les yeux. Je souffrais terriblement.

J'ai sentit un piquotement dans le cou. Brenner prenait mon poue. Ça m'a rendu plus nerveu et j'ai commencé à me débattre contre le médecin. Je tentais, après tout, de rester en vie...

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Pour qu'Andrew puisse examiner Mac, je m'étais détaché de lui, pour me mettre derrière lui et l'asseoir un petit peu. C'est à ce moment là que j'ai vu la bouteille d'eau du garde et la main de Mac décoller du sol. Je venais de me rappeler que Mac était au régime depuis 1 semaine. Ca commencait à bien se voir sur les endroits les moins abimés de son corps. J'ai demandé une bouteille d'eau, il fallait qu'il boive un peu.
La bouteille est arrivé rapidement et j'ai aidé Mac a boire.

Tiens ca te fera du bien. C'est déjà mieux que rien.

Mais je sentais toujours Mac très nerveux. Il faut dire que les quelques visites qu'il a eu dans ce lieu sordides étaient tout sauf des visites de courtoisie. J'ai regardé autour de moi et j'ai revu ces endroits de malheur. Sentant que Mac n'arrivait pas à se calmer j'ai pris une décision. J'ai demandé à tout le monde de sortir de la pièce peut être que seul (enfin juste avec Andrew et moi), Mac arrivera à se calmer un peu. Mais quand Andrew a voulu lui prendre le pouls, Mac a commencé à se débattre. Andrew voulait lui administrer un sédatif mais j'ai refusé.

Mac, calme toi, c'est moi, Don. Tout est fini, ils ne te feront plus de mal. Il faut que tu laisses Andrew t'examiner. Il n'y a plus que nous. Personne ne te fera plus jamais de mal. Je te le jure.

La bouteille est rapidement apparut devant mon visage, ouverte, prête à vider son contenu là où il devait le faire. Elle s'est raproché davantage et j'ai pu y boire l'eau. Ça me faisait tant de bien, mais je ne pouvais pas en boire beaucoup. Je souffrais trop que j'en avais même de la difficulté à avaler quelque chose qui me soulagerait tellement. Alors je prenais mon temps, et buvais à petits coups, du mieux que je pouvais. Je m'étouffais ici et là, crachant du sang qui provenait surement de mes poumons.

Je me débattais comme je le pouvais. Je ne supportais plus que les gens me touchent comme ça. Je savais que quelqu'un me tenait assis derrière moi, et je crois que c'était la limite. J'ai alors entendu cette voix et le nom qui venait avec. J'ai rapidement compris que ce n'était pas n'importe qui, qui se trouvait près de moi, mais Flack et le médecin qui le suivait pendant sa grossesse. Flack... J'ai relevé la tête comme je le pouvais, me faisant mal ou rouvrant la plaie séché que j'avais sur la gorge qui se remettait à saigner. De mon oeil valide, je le voyais un peu. Je me suis automatiquement calmé. J'avais une telle confiance en cet homme ! Je me suis détendu. Je tremblais encore, c'était surtout en raison du traumatisme à la tête je crois et de la perte importante de sang. Il faudra qu'ils me fassent une transfusion.... Je ne me souvenais plus si Flack avait le même groupe sanguin que moi, car, si oui, il pourrait faire une transfusion d'être vivant à être vivant avant même de se rendre à l'hôpital.....

Messages : 813 Date d'inscription : 13/10/2010 Age : 46

J'étais assis derrière Mac. Je le maintenais assis. Je l'ai aidé à boire, mais même ça, semblait une épreuve terrible. Il n'y arrivait pas. Il a bu un peu mais après s'est rapidement mis à cracher du sang, j'ai regardé Andrew pour comprendre.

« C'est les perforations des poumons. C'est normal. »

Quand Mac a entendu mon nom, je l'ai vu se calmer et se détendre. Puis il a tenté de lever la tete, ouvrant à nouveau par la même occasion la blessure qui avait commencé à cicatriser au niveau du cou.

« Mac bouge pas trop, je reste là. Ne te fais pas du mal inutilement. »

J'aurai bien aimé le caresser le visage ou les cheveux, mais je ne pouvais même pas, je me contentais donc juste de le maintenir assis, ou plutot un peu relevé ce qui m'avait permi de le faire boire.

« Don tu peux l'allonger à nouveau ? »

Je l'ai posé délicatement sur le sol, mais je gardais toujours un contact avec Mac. Je savais que tant que lui saurait que je suis à ses côtés, il n'aura pas de souci à se faire.

« Je reste là Mac. »

Je le voyais trembler, je ne suis pas trop habitué à ce genre de choses.

« Andrew, il nous fait quoi là ?
- Les tremblements, c'est l'angoisse post-traumatique et ca peut aussi venir du fait qu'il a perdu beaucoup de sang et du traumatisme à la tete. Je pense qu'il va avoir besoin d'une transfusion rapidement, tu connais son groupe ?
- B négatif
- C'est vrai ?
- Ca pose un probleme ?
- Non, c'est juste très rare à trouver un donneur B négatif.
- Il te suffit de demander.
- Quoi t'es ...
- B négatif aussi, tout comme Dane et Nathan. »

Andrew était un peu plus confiant d'un coup.

« Tu serais d'accord pour donner...
- T'attends quoi pour me mettre l'aiguille dans le bras ?
- C'est de son côté que ca ne va pas etre aussi simple.
- Plante une aiguille c'est si insurmontable ?
- Je suis pas urgentiste.
- Bon, fais entrer la cavalerie. Mais dans le calme, eux devraient y arriver non ?
- Si si. Bien sûr.... »

Andrew est sorti quelques minutes pour aller chercher les ambulanciers. J'ai attrapé la main de Mac. Pas celle dont les doigts avaient été ecrasé et qui avait une drole de couleur, non l'autre.

« Mac, je reste là, les ambulanciers vont entrer et il va y avoir un peu de monde, ca va s'agiter un peu. Mais je ne te lache pas. Reste calme, plus rien ne t'arrivera maintenant, je vais y veiller. »

Les ambulanciers ont fait leur entrée, plutot calme comme je l'avais demandé à Andrew. Ils se sont directement occupé de Mac. Arriver à lui mettre une aiguille dans le bras n'a pas été simple. Mais c'était necessaire. Ils m'en ont relié une à mon bras et comme ca, je donnais mon sang en direct à Mac. Suite à ca, ils l'ont mis sur la civière et on est parti direction l'hopital. Je ne lachais plus Mac, puis de toute facon, un tuyau nous reliait.

Je ne pouvais pas vraiment bouger. Chaques mouvements était pour moi une souffrance interminable. Quand Flack m'a rallongé au sol, j'ai sentit le ciment froid contre mes blessures, ce qui ne m'avait pas fait beaucoup de bien. Comme j'avais perdu beaucoup de sang, il fallait effectivement que j'ais une transfusion. Toutefois, mon groupe sanguin était rare et je ne pouvais pas prendre le sang de n'importe qui non plus. Heureusement, Flack avait le même groupe que moi, ce qui facilitait la tâche pour Brenner. Ce qui n'allait pas être facile, c'est me planter l'aigille dans le bras. Flack m'avait du coup avertit qu'il y allait avoir un peu plus de monde dans la pièce, des ambulaciers allaient venir donner un coup de main et m'apporter à l'hôpital. Bien qu'il soit près de moi, j'étais tout de même devenu un peu plus nerveux à leur présence. Mais lorsque j'ai vu qu'ils étaient calment et qu'il étaient délicat, j'ai comprit qu'ils n'étaient pas dans le camp ennemi. Ils ne m'ont pas attachés sur la civière, sachant que, s'ils voulaient vivre un enfer dans l'ambulance, c'était la seule solution. Ils faisaient des efforts pour ne pas me faire mal, mais ça ne fonctionnait pas. Ils surveillaient surtout mon rythme cardiaque qui avait faiblie et s'assurait que la transfusion sanguine se faisait correctement. Pour le reste, ils ne pouvaient pratiquement rien faire, seul les médecins et chirurgiens pourront me soigner de la bonne façons.

Messages : 813 Date d'inscription : 13/10/2010 Age : 46

Quand Andrew est parti, j'ai senti que Mac stressait de nouveau. Il va devenir agoraphobe s'il continue. Mais ca peut se comprendre, vu ce qu'il a vécu.

Du calme Mac. Il faut que tu te calmes. Je suis là et ils ne te feront pas du mal je te le jure.

Ils sont rentrés calmement et Mac s'est calmé de nouveau. Ils ont fait la transfusion de moi à lui directement. Puis, ils l'ont mis sur la civière. Un des infirmiers présent voulait l'attaché.

« Non l'attachez pas.
- On n'a pas d'autre solution si on veut sortir rapidement de ce labyrinthe.
- On y mettra plus de temps mais ne l'attachez pas si vous voulez qu'il reste calme.
- Vous êtes sûr ?
- Certain. »

Je savais que Mac avait passé une semaine attaché, et qu'il ne supporterait que très difficilement d'être attaché à nouveau. Donc on a traversé les couloirs un peu plus lentement et on est arrivé à l'ambulance. Je suis monté en même temps que Mac, de toute facon, un tuyau nous reliait pour le moment.
On est arrivé assez vite à l'hopital. Je suivais Mac. Mais arrivé aux portes du bloc, les infirmiers m'ont dit

« Vous ne pouvez pas aller plus loin.
- Ca va etre dur, je vous rappelle qu'on est lié pour le moment. »

Il a attrapé un coton avec de l'alcool et a détaché la perfusion.

« Maintenant vous restez là bien sagement, mangez quelque chose. Nous on s'occupe de lui. »

En espérant que Mac ne fasse pas une crise, il y a peu de chance, vu qu'il va etre endormi, je suis allé m'installer dans la salle d'attente et je savais que mon calvaire ne faisait que commencer. Il allait me falloir etre patient, très patient, parce que les médecins et chirurgiens avaient beaucoup de travail avec lui.

Nous sommes arrivés à l'hôpital. Là, il y avait pas mal plus de monde que dans la pièce où j'étais depuis plusieurs jours. On a passé des portes et une infirmière a retiré la perfusion de Flack. Je me sentais mal pour lui de ne pas pouvoir me suivre. J'avais peur que ça lui fasse penser à la même situation que lorsque Jessica était décédée; j'avais également taché sa chemise. J'ai paniqué un peu lorsque l'on avait été séparé, mais on m'a rapidement endormi pour ne pas que je me débattes et que je ne me blesse davantage que je l'étais déjà. On m'a envoyé en chirurgie d'urgence, retirant un caillot naissant au cerveau, retravaillant plusieurs des parties de mon coeur en chirurgie plastique pour y redonner un aspect réel de nouveau [comme mon intimité], j'ai eu droit à des plâtre un peu partout comme au nez, au poignet et à la chemille. J'ai été lavé, pensé. J'avais des bandages partout, à ma main endommagé, sur tout le torse et couvrant qu'une seule épaule. J'avais des pensements au visage, à l'oeil aussi. Ensuite, ils m'ont transporté aux soins intensifs, où l'on m'a branché à tant de machine que je ne pouvais même pas les compter sur mes doigts. Ils interdisaient les visites, disant que j'étais trop fragile: le moindre énervement, stress, panique, agitement pourrait me faire avoir une attaque, et les médecins tenaient à me garder en vie !